La collecte de don pour la restauration des ornements floraux de Ramsès II, initiée à l’occasion de la présentation de ces ornements lors de l’exposition Végétal, organisée par la maison de joaillerie Chaumet à l’École des Beaux-Arts de Paris s’est achevée au début de l’année. L’objectif de collecte a pu être atteint et les travaux de restauration devraient débuter dans les prochains mois. Nous remercions chaleureusement l’ensemble des donateurs pour leur participation à cette campagne de dons.
Les ornements funéraires de plantes séchées de Ramsès II sont découverts à la fin du XIXe siècle. Composés d’espèces diverses, tels des fragments de saule, de nénuphar ou de palmier dattier, ils figurent parmi les plus anciens spécimens botaniques conservés. En 1882, l’égyptologue français Gaston Maspéro, alors directeur du Service des antiquités égyptiennes du Caire, confie à Georg Schweinfurth, botaniste allemand, l’étude de ces guirlandes de fleurs. Il procède alors à une description précise de la position des guirlandes sur les cercueils et les momies emmaillotées, à la réhydratation des parties florales ou foliaires avant de les étaler et de les faire sécher pour confectionner des planches d’herbiers.
À la suite de cette étude, le botaniste fait parvenir des fragments de ces guirlandes à plusieurs institutions européennes, dont le Muséum national d’Histoire naturelle, qui conserve depuis 1884 six précieuses planches de cet herbier, au sein de ses vastes collections. Précieusement conservées dans des conditions optimales, les planches d’herbier du Muséum ont fait l’objet d’un vaste chantier de numérisation qui a permis la mise à disposition d’images de plus de 5 millions de planches d’herbiers, consultables sur la base de données du Muséum.
Les ornements funéraires de plantes séchées de Ramsès II sont découverts à la fin du XIXe siècle. Composés d’espèces diverses, tels des fragments de saule, de nénuphar ou de palmier dattier, ils figurent parmi les plus anciens spécimens botaniques conservés. En 1882, l’égyptologue français Gaston Maspéro, alors directeur du Service des antiquités égyptiennes du Caire, confie à Georg Schweinfurth, botaniste allemand, l’étude de ces guirlandes de fleurs. Il procède alors à une description précise de la position des guirlandes sur les cercueils et les momies emmaillotées, à la réhydratation des parties florales ou foliaires avant de les étaler et de les faire sécher pour confectionner des planches d’herbiers.
À la suite de cette étude, le botaniste fait parvenir des fragments de ces guirlandes à plusieurs institutions européennes, dont le Muséum national d’Histoire naturelle, qui conserve depuis 1884 six précieuses planches de cet herbier, au sein de ses vastes collections. Précieusement conservées dans des conditions optimales, les planches d’herbier du Muséum ont fait l’objet d’un vaste chantier de numérisation qui a permis la mise à disposition d’images de plus de 5 millions de planches d’herbiers, consultables sur la base de données du Muséum.