Il est encore temps de participer à la campagne de dons pour la restauration de la plaque du mammouth de la Madeleine !
Cette plaque en ivoire gravé, pièce majeure des collections de Préhistoire du Musée de l’Homme, est fondatrice de la reconnaissance de la Préhistoire au XIXe siècle. Sa découverte marque une étape décisive dans l’histoire des sciences. Au XIXe siècle, rares sont les témoignages de l’existence d’animaux disparus ayant vécu avec les premiers humains. Cette coexistence fait d’ailleurs l’objet de vastes débats à l’Académie des sciences. Cette gravure permettant d’identifier nettement un mammouth constitue ainsi la meilleure preuve possible de la contemporanéité de l’animal disparu et des humains préhistoriques.
Le dessin du mammouth témoigne en effet d’une nette précision. Il est figuré sur sa propre dépouille avec de nombreux détails anatomiques tels sa longue toison laineuse et son œil, qui prouvent que l’artiste à l’origine de la gravure l’avait effectivement vu dans son milieu naturel. Il est représenté dans une attitude dynamique, projeté vers l’avant, malgré sa massivité. Ce dessin expressif est le premier « portrait » connu de mammouth, fidèle au modèle vivant, et constitue une des représentations les plus achevées du corpus de l’art paléolithique.
La qualité esthétique de la gravure, de même que le caractère exceptionnel de son support, une large squame d’ivoire de mammouth, en font un objet remarquable. Fragilisé depuis sa découverte, il a fait l’objet de restaurations anciennes dont les méthodes ne sont pas sans impact sur son apparence et son état. Sa restauration s'inscrit dans une dynamique de connaissance, de préservation et de valorisation des collections préhistoriques du Muséum national d'Histoire naturelle.
Cette plaque en ivoire gravé, pièce majeure des collections de Préhistoire du Musée de l’Homme, est fondatrice de la reconnaissance de la Préhistoire au XIXe siècle. Sa découverte marque une étape décisive dans l’histoire des sciences. Au XIXe siècle, rares sont les témoignages de l’existence d’animaux disparus ayant vécu avec les premiers humains. Cette coexistence fait d’ailleurs l’objet de vastes débats à l’Académie des sciences. Cette gravure permettant d’identifier nettement un mammouth constitue ainsi la meilleure preuve possible de la contemporanéité de l’animal disparu et des humains préhistoriques.
Le dessin du mammouth témoigne en effet d’une nette précision. Il est figuré sur sa propre dépouille avec de nombreux détails anatomiques tels sa longue toison laineuse et son œil, qui prouvent que l’artiste à l’origine de la gravure l’avait effectivement vu dans son milieu naturel. Il est représenté dans une attitude dynamique, projeté vers l’avant, malgré sa massivité. Ce dessin expressif est le premier « portrait » connu de mammouth, fidèle au modèle vivant, et constitue une des représentations les plus achevées du corpus de l’art paléolithique.
La qualité esthétique de la gravure, de même que le caractère exceptionnel de son support, une large squame d’ivoire de mammouth, en font un objet remarquable. Fragilisé depuis sa découverte, il a fait l’objet de restaurations anciennes dont les méthodes ne sont pas sans impact sur son apparence et son état. Sa restauration s'inscrit dans une dynamique de connaissance, de préservation et de valorisation des collections préhistoriques du Muséum national d'Histoire naturelle.